LalibertĂ© d’expression « La libertĂ© s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres » La DDHC de 1789 est la premier texte fondateur de la libertĂ© d’expression (Art). C’est le premier texte qu’on pose sur la libertĂ© d’expression. C’est Ă  la chute de la monarchie que les gens vont avoir envie de s’exprimer pour s’ y opposer Pour les lĂąches, la libertĂ© est toujours extrĂ©miste », proclame une pancarte brandie dans les rues d’Ottawa. LibertĂ© pour toujours ! », scandent les convoyeurs de la colĂšre français en route pour Paris. I love the smell of freedom in the morning », Ă©crit un dĂ©putĂ© australien sur Facebook, au-dessus d’un clichĂ© du parlement canadien en Ă©tat de siĂšge. Au nom de la libertĂ© de penser », on interdit dĂ©sormais aux profs d’aborder les thĂšmes de la race et de la discrimination dans certaines Ă©coles amĂ©ricaines. Au nom des libertĂ©s individuelles », on lĂšve l’obligation du port du masque dans les lieux publics. Et si des insurgĂ©s ont violemment envahi le Capitole, le 6 janvier 2021, c’était pour dĂ©fendre – quoi d’autre ? – la libertĂ©. DĂ©cidĂ©ment, elle a le dos large, cette libertĂ©. On a de plus en plus l’impression qu’elle est vidĂ©e de son sens ou, pire, instrumentalisĂ©e pour justifier des actions et des politiques antidĂ©mocratiques. Comme si tout le monde, dĂ©sormais, pouvait l’invoquer Ă  toutes les sauces. Mais la libertĂ©, comme disait Pierre Falardeau, n’est pas une marque de yogourt. On galvaude la libertĂ© ; ce n’est pas qu’une impression, me confirme Louis-Philippe Lampron, professeur Ă  la facultĂ© de droit de l’UniversitĂ© Laval et auteur de Maudites Chartes ! 10 ans d’assauts contre la dĂ©mocratie des droits et libertĂ©s, qui vient de paraĂźtre aux Ă©ditions Somme toute. PHOTO GUILLAUME LAMY, FOURNIE PAR LOUIS-PHILIPPE LAMPRON Louis-Philippe Lampron, professeur Ă  la facultĂ© de droit de l’UniversitĂ© Laval Certains manifestants du convoi de la libertĂ© ont des intentions qui semblent clairement antidĂ©mocratiques, constate-t-il. Effectivement, ils se servent de la libertĂ© pour attaquer les fondements des textes Ă  l’intĂ©rieur desquels on a enchĂąssĂ© [les droits et libertĂ©s]. » Ces groupes libertariens et complotistes ont une conception absolutiste et dĂ©sincarnĂ©e des droits fondamentaux », qui ne pourraient souffrir aucune limite raisonnable, explique le professeur. Ils oublient un principe essentiel, Ă©noncĂ© par le philosophe britannique John Stuart Mill la libertĂ© des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres. On ne peut pas choisir la libertĂ© qui nous intĂ©resse et faire comme s’il n’y avait que celle-lĂ  » dans les chartes, dit M. Lampron. Les droits et libertĂ©s doivent ĂȘtre interprĂ©tĂ©s de maniĂšre interdĂ©pendante, les uns par rapport aux autres ». Dans son livre, Louis-Philippe Lampron dĂ©cortique les grands dĂ©bats qui ont marquĂ© l’actualitĂ© quĂ©bĂ©coise au cours des 10 derniĂšres annĂ©es, de l’affaire Mike Ward Ă  l’état d’urgence sanitaire en passant par la Loi sur la laĂŻcitĂ© de l’État et l’affaire Lieutenant-Duval. Le professeur regrette les attaques incessantes » contre les droits et libertĂ©s de la personne, des garanties arrachĂ©es de haute lutte par les gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes. Il se dĂ©sole de la rhĂ©torique populiste autour des chartes, trop souvent prĂ©sentĂ©es comme des tares encourageant le culte de l’individu, la dictature des droits ou le gouvernement par les juges
 L’objectif [des chartes], ce n’est pas d’empĂȘcher les gouvernements de gouverner, c’est de les empĂȘcher d’abuser de leur pouvoir Ă  l’encontre de groupes minoritaires », rappelle Louis-Philippe Lampron. En publiant ses rĂ©flexions, il espĂšre contribuer Ă  dissiper le bruit ininterrompu et tapageur entourant ce contre-pouvoir essentiel ». Souvent, les attaques contre les droits et libertĂ©s proviennent non pas de la rue, mais des hautes sphĂšres du pouvoir. Et ce n’est pas surprenant, dit Louis-Philippe Lampron. Les gouvernements n’aiment pas les contre-pouvoirs, c’est un caillou dans la chaussure. » La loi spĂ©ciale adoptĂ©e par le gouvernement libĂ©ral de Jean Charest pour mater les grĂšves Ă©tudiantes, en mai 2012, est un parfait exemple, selon lui, d’un odieux dĂ©tournement de l’esprit des chartes ». À l’époque, le gouvernement Charest refusait de parler de grĂšve Ă©tudiante », faisant plutĂŽt rĂ©fĂ©rence Ă  un boycott ». L’objectif, c’était de saper le caractĂšre collectif du mouvement qu’il avait devant les yeux. » La loi spĂ©ciale empĂȘchait les profs de respecter les votes de grĂšve et les forçait Ă  donner leurs cours. Elle empĂȘchait les Ă©tudiants de manifester Ă  proximitĂ© des campus. Pour justifier cette loi restrictive, le gouvernement avait invoquĂ© le droit fondamental des Ă©tudiants d’avoir accĂšs Ă  leur salle de classe, rappelle Louis-Philippe Lampron. J’ai cherchĂ© ce droit, je le cherche encore. Il est peut-ĂȘtre dans une annexe de la charte quĂ©bĂ©coise gardĂ©e secrĂšte depuis 1975
 ». En 2012, le gouvernement avait brimĂ© le droit des Ă©tudiants Ă  manifester en adoptant une loi spĂ©ciale. Dix ans plus tard, les membres du convoi de la libertĂ© » peuvent-ils invoquer ce mĂȘme droit pour bloquer le centre-ville d’Ottawa ? Entre les klaxons et les casseroles, y a-t-il une diffĂ©rence ? Il y a une diffĂ©rence trĂšs importante, qui prend la forme de camions de plusieurs tonnes », rĂ©pond Louis-Philippe Lampron. Oui, manifester est un droit fondamental. Et, oui, une manifestation entraĂźne nĂ©cessairement des inconvĂ©nients pour la population. On voit mal comment des manifestants pourraient atteindre leurs objectifs en se rĂ©unissant dans le stationnement d’un centre commercial de banlieue en dehors des heures d’ouverture
 Mais, encore une fois, ce n’est pas parce qu’un droit est fondamental qu’il est absolu. Ériger une barricade de camions lourds, ce n’est pas une maniĂšre de manifester qui bĂ©nĂ©ficie de la protection offerte par les chartes », estime Louis-Philippe Lampron. Depuis plus de deux semaines, les camionneurs » empiĂštent largement sur la libertĂ© – et le portefeuille, et la santĂ© mentale – des rĂ©sidants du centre-ville d’Ottawa. Peu importe la cause, la maniĂšre est indĂ©fendable. Ils auront beau s’en rĂ©clamer, la scander, l’écrire sur mille pancartes, la gribouiller partout sur leurs camions
 ce convoi n’aura jamais de libertĂ© que le nom. La libertĂ© des uns s`arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres Le ProverbesDictons est un site Web qui permet aux utilisateurs de fournir sur les rĂ©seaux sociaux, proverbes, dictons et expressions qui peuvent ĂȘtre envoyĂ©es et partagĂ©es entre plus de proverbes, nous avons de nombreuses catĂ©gories. Pour utiliser les proverbes, cliquez simplement sur Partager sur Facebook Politique de confidentialitĂ© Contact Facebook Twitter Nomes Frases Significado dos Sonhos Frases Buenas Quadros © 2014-2022 ProverbesDictons. Tous droits rĂ©servĂ©s. LibertĂ©scontre libertĂ©s. Il y a eu longtemps acceptation de ce prĂ©cepte modĂ©rĂ© qui voulait que «la libertĂ© des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des
Vous connaissez la formule ma libertĂ© s’arrĂȘte oĂč commence celle des autres. Cette sentence, que l’on cite parfois sans vraiment comprendre ce que l’on est en train de dire, est une reformulation de l’article 4 de la DĂ©claration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 La libertĂ© consiste Ă  pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas Ă  autrui ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la sociĂ©tĂ©, la jouissance de ces mĂȘmes droits. Ces bornes ne peuvent ĂȘtre dĂ©terminĂ©es que par la Loi. »Les rĂ©dacteurs de cet article se sont d’ailleurs probablement inspirĂ©s de Charles de Montesquieu qui affirmait que La libertĂ© est le pouvoir de faire tout ce que les lois dĂ©finition de la libertĂ©, comme nous allons le voir, pose cependant question Pour les auteurs de la DĂ©claration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, la libertĂ© est un facteur antisocial. En affirmant qu’elle s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres, ils sous-entendent que sa pleine expression non bornĂ©e par la loi, contraint les autres. Elle est donc source de conflits, puisque si ma libertĂ© s’arrĂȘte oĂč commence celle des autres, elle peut commencer lĂ  oĂč j’obtiens l’arrĂȘt de leur libertĂ© Ă  cette dĂ©finition de la libertĂ©, je suis libre quand je n’ai pas de contraintes et les combats que je mĂšnerai viseront Ă  les supprimer. Ces contraintes se prĂ©senteront sous toutes sortes de formes, comme un voisin trop bruyant, une rĂšgle administrative dĂ©plaisante, un dĂ©lai Ă  respecter, une tradition Ă  suivre
 Dans tous les cas, je chercherai Ă  supprimer les contraintes qui se prĂ©sentent, Ă  m’émanciper d’elles, pour espĂ©rer avoir un peu de on comprend la libertĂ© comme absence de contraintes, on va forcĂ©ment lutter contre ce qui se prĂ©sente et espĂ©rer qu’il soit possible de faire disparaĂźtre cette chose contraignante. Mais lutter contre ce qui se prĂ©sente, c’est vouloir autre chose que ce qui est prĂ©sent. On se met en porte-Ă -faux avec le prĂ©sent et on n°1 Je ne me sens pas libre d’agir comme je le voudrais, car cela ferait de la peine mes proches
 » La libertĂ© comprise comme une absence de contrainte, nous conduirait Ă  croire que nous serions libres s’il n’y avait pas de proches Ă  qui faire de la peine
Exemple n°2 Je ne me sens pas libre d’agir comme je le voudrais, car j’ai trop d’autres choses urgentes Ă  faire
 »La libertĂ© comprise comme une absence de contrainte, nous conduirait Ă  croire que nous serions libres s’il n’y avait pas tant de choses Ă  faire
Exemple n°3 Je ne me sens pas libre d’agir comme je le voudrais, car quelqu’un s’oppose Ă  mon projet
 »La libertĂ© comprise comme une absence de contrainte, nous conduirait Ă  croire que nous serions libres s’il n’y avait personne qui s’oppose Ă  mon projet
Exemple n°4 Je ne me sens pas libre d’agir comme je le voudrais, car on a toujours fait comme ça
 »La libertĂ© comprise comme une absence de contrainte, nous conduirait Ă  croire que nous serions libres s’il n’y avait pas de traditions Ă  suivre
Dans tous ces exemples, notre libertĂ© semble contrainte par d’autres. C’est la conception des rĂ©dacteurs de la DĂ©claration des Droits de l’Homme et du Citoyen de on dĂ©finit la libertĂ© par rapport aux autres, on la fait dĂ©pendre d’un contexte. On la relativise. On l’abaisse Ă  n’ĂȘtre que le rĂ©sultat d’un compromis absolument extĂ©rieur Ă  la qualitĂ© de l’acte posĂ©. Elle n’a alors pas de rĂ©alitĂ© posĂ© est vu de l’extĂ©rieur. On ne voit pas celui qui agit. On l’oublie. Ayant oubliĂ© l’Homme, on ne voit qu’un dĂ©cor impersonnel dont on peut parler en termes gĂ©nĂ©raux. Par exemple on peut dĂ©crĂ©ter que l’on est libre de faire du bruit jusqu’à 22 heures et qu’aprĂšs quoi le bruit sera considĂ©rĂ© comme du tapage si la libertĂ© est une rĂ©alitĂ© fondĂ©e en elle-mĂȘme, elle ne peut pas rĂ©sulter d’un contexte, ni de rien. Au contraire, elle est elle-mĂȘme Ă  l’origine de l’acte posĂ©. Et c’est donc l’endroit, Ă  partir duquel celui qui agit pose son acte, qu’il va ĂȘtre essentiel de considĂ©rer. Est-ce un endroit de libertĂ© ou non
Ce ne sont donc pas les contraintes extĂ©rieures contextuelles qu’il s’agit de regarder mais ce qui intĂ©rieurement nous contraint, comme la peur, la haine ou le n°1Si je ne me sens pas libre d’agir comme je le voudrais, du fait de la peine que ça ferait Ă  mes proches, puis-je rĂ©ellement rendre mes proches responsables de mon incapacitĂ© Ă  rĂ©aliser ce qui m’est important ? Ce qui me contraint, ce ne sont pas mes proches, mais ma difficultĂ© Ă  rester stable intĂ©rieurement. Je vois mes proches un peu déçus et je ne parviens pas Ă  garder mon cap. Je voudrais que mes proches soient en sympathie avec moi et non en antipathie. J’ai peur qu’ils soient en antipathie. Ma libertĂ© dĂ©pend donc de ma capacitĂ© Ă  ĂȘtre stable entre ces deux sentiments opposĂ©s. Et cela n’est possible que si je peux ĂȘtre prĂ©sent tout Ă  la fois Ă  la sympathie, comme Ă  la possible l’antipathie. Ainsi, la libertĂ© passe par la capacitĂ© Ă  se mettre en lien avec ce qui est, et non en Ă©vitant les sentiments qui dĂ©rangent. Exemple n°2Si je ne me sens pas libre d’agir comme je le voudrais, du fait de tout ce que j’ai Ă  faire, puis-je rĂ©ellement rendre ceux qui me demandent de faire tout cela, responsables de mon incapacitĂ© Ă  rĂ©aliser ce qui m’est important ? Ce qui me contraint, ce ne sont pas ces personnes-lĂ , mais ma difficultĂ© Ă  garder un peu de recul devant cette somme d’obligations. Je vois la somme de choses Ă  faire et je ne parviens pas Ă  garder mon calme. Je m’agite. J’ai l’impression de manquer de temps. Or ma libertĂ© dĂ©pend de ma capacitĂ© Ă  trouver le temps. Et cela n’est possible que si je peux ĂȘtre prĂ©sent tout Ă  la fois Ă  l’ordre comme au possible dĂ©sordre. Ainsi, la libertĂ© passe par la capacitĂ© Ă  se mettre en lien avec ce qui est et non en voulant Ă©viter ce qui dĂ©range. Exemple n°3Si je ne me sens pas libre d’agir comme je le voudrais, du fait de personnes qui empĂȘchent mon projet, puis-je rĂ©ellement rendre ces personnes responsables de mon incapacitĂ© Ă  rĂ©aliser ce qui m’est important ? Ce qui me contraint, ce ne sont pas ces personnes, mais ma difficultĂ© Ă  rĂ©inventer mon chemin selon les obstacles que je rencontre. Ma libertĂ© dĂ©pend donc de ma capacitĂ© Ă  avancer pas Ă  pas, plutĂŽt que de me voir dĂ©jĂ  arrivĂ© quelque part. Ainsi, la libertĂ© nĂ©cessite que l’on se mette en lien avec les obstacles qui se prĂ©sentent et non de les combattre au prĂ©texte qu’ils article Ă  ce sujet une-chose Ă  faire absolument quand votre projet est empĂȘchĂ©Exemple n°4Si je ne me sens pas libre d’agir comme je le voudrais, du fait de traditions contraignantes, puis-je rĂ©ellement rendre ces traditions et ceux qui les suivent, responsables de mon incapacitĂ© Ă  rĂ©aliser ce qui m’est important ? Ce qui me contraint, ce ne sont pas ces gens, mais ma difficultĂ© Ă  m’ouvrir Ă  ce qui est. Si je me sens contraint par ces traditions, c’est qu’elles me dĂ©terminent et que ma vie sans elles serait vide. Puis-je accueillir ce vide ? Et puis-je accueillir, dans ce vide, ce qui advient, sans le juger comme nĂ©gatif ou positif ? Je vous invite Ă  ce sujet de relire l’article chance ou malchanceEN CONCLUSIONQuand je dis ne pas ĂȘtre libre d’agir comme je le veux Ă  cause des autres, qui ne comprendraient pas mon acte, ce ne sont pas les autres qui me contraignent, mais ma peur qu’ils ne comprennent pas. Quand je dis ne pas ĂȘtre libre d’agir car les autres m’empĂȘchent d’agir, c’est la peur de l’obstacle qu’ils reprĂ©sentent pour moi qui me contraint. Je crois devoir faire quelque chose pour supprimer le problĂšme, mais le problĂšme est que je suis en lutte avec la situation qui se donne. En lutte avec ce qui est. Et donc en lutte avec le prĂ©sent, absent Ă  moi-mĂȘme et Ă  ce qui se dĂ©couvrant cet endroit silencieux sur lequel la peur et la haine n’ont pas de prise, et c’est possible en renonçant Ă  suivre les pensĂ©es qui s’imposent, sans lutter contre elles pour autant, juste les laisser passer
 , je deviens prĂ©sent Ă  ce qui est, prĂ©sent Ă  ceux qui sont lien avec ceux qui sont ce lien n’a rien Ă  prouver, Ă  compenser, Ă  obtenir, Ă  espĂ©rer, Ă  calmer ou Ă  dĂ©couvre alors que la libertĂ© ne s’arrĂȘte absolument pas lĂ  oĂč commence celle des autres. Elle n’est pas secondaire Ă  une absence de contrainte. Bien au contraire, elle est pleinement et entiĂšrement prĂ©sente au cƓur de ces moments oĂč l’on est en lien avec ce qui est. Ces moments oĂč l’on peut agir en cohĂ©rence avec ce qui est et donc avec les autres, au point que le respect de leur libertĂ© Ă  eux, nous devienne que cela ne vous empĂȘche pas de vous dĂ©terminer par rapport aux agissements des autres. Simplement vous remarquerez que vos actes n’auront pas la mĂȘme portĂ©e s’ils ne font que rĂ©agir Ă  la peur ou Ă  la haine, ou s’ils sont posĂ©s Ă  partir d’un espace de libertĂ© vous laisse mĂ©diter cela et me rĂ©jouis de vos Ă  vousGL
Ma libertĂ© s’arrĂȘte lĂ  oĂč celle des autres commence ». Cette phrase bien connue Ă  une signification bien concrĂšte . Étant citoyens, nous avons tous notre libertĂ© (libertĂ© d’agir, libertĂ© de penser, libertĂ© d’expression,). Cependant, celle

La libertĂ© est le trĂ©sor le plus prĂ©cieux de l’ĂȘtre humain. C’est notre responsabilitĂ© de la respecter, d’en profiter et d’empĂȘcher que les autres nous la volent. Nous avons tous le droit d’en jouir, et le devoir de la prĂ©server. Alors, comment se fait-il que certaines personnes pensent qu’elles ont le droit de voler ne serait-ce qu’une once de ce bien si prĂ©cieux Ă  quelqu’un d’autre ? Si vous profitez de votre propre libertĂ©, vous ne pouvez pas le faire au dĂ©triment de celle de votre voisin. A chaque fois que vous vous appropriez quelque chose qui ne vous appartient pas, votre dignitĂ© s’en verra affectĂ©e. Le don de la libertĂ© Le don de la libertĂ© est un merveilleux bien dont nous jouissons, nous les ĂȘtres humains, dĂšs que nous naissons sur cette planĂšte. Cependant, la mauvaise utilisation que font certaines personnes de cette libertĂ© a entraĂźnĂ© la rĂ©daction de lois pour pouvoir la protĂ©ger. Mais ce n’est pas suffisant elle est souvent violĂ©e par ceux qui avaient pourtant jurĂ© de la dĂ©fendre. La libertĂ©, ce fabuleux don, ne doit pas ĂȘtre confondue avec le simple libertinage. Une personne qui se considĂšre libre ne peut sous aucun prĂ©texte en Ă©craser une autre en invoquant le concept de libertĂ©. Elle nous est offerte comme un don dĂšs notre naissance, est offerte Ă  tout ĂȘtre humain, et ne doit pas ĂȘtre comprise de maniĂšre puĂ©rile. Le respect est une notion que nous devons Ă©galement placer au-dessus de tout, pour que nous puissions tous vivre en nous sentant libres. Nous ne devons pas comprendre la libertĂ© comme un manque de respect par rapport aux autres. “Je t’ai fait du mal, mais je suis libre et je fais ce que je veux”. Combien de fois avez-vous dĂ©jĂ  entendu cette phrase ? Des millions de personnes l’ont dĂ©jĂ  utilisĂ© pour justifier leurs actes, sans savoir qu’elles se trompent. Ce n’est pas de leur libertĂ© qu’elles font usage, mais de celle qu’elles ont volĂ© Ă  la personne Ă  qui elles sont en train de faire du mal. La libertĂ© de penser Nous vivons dans un monde oĂč les lois des hommes ne laissent que trĂšs peu de marge Ă  la vĂ©ritable libertĂ© de l’ĂȘtre humain. Nous devons ĂȘtre respectueux des autres, et pour protĂ©ger les plus faibles contre ceux qui tentent d’abuser d’eux, des moyens juridiques doivent ĂȘtre Ă©tablis. Cependant, la libertĂ© ne doit pas s’entendre uniquement comme le fait de pouvoir aller et venir Ă  notre guise. Il s’agit Ă©galement d’autres choses, cachĂ©es dans les trĂ©fonds de notre Ăąme et de notre cƓur. Il faut simplement prendre le temps de faire notre introspection pour nous en rendre compte. Fort heureusement, nous sommes nombreux Ă  jouir de nos libertĂ©s de penser, d’aimer, de rĂȘver, de sentir, de crĂ©er. MĂȘme si nous vivons dans une sociĂ©tĂ© dans laquelle nous nous sentons incompris, nous pouvons faire beaucoup de choses dans notre monde intĂ©rieur. “L’on ne nous donnera notre libertĂ© externe que dans la mesure exacte dans laquelle nous avons, Ă  un moment dĂ©terminĂ©, dĂ©veloppĂ© notre libertĂ© interne.” C’est seulement quand nous nous focalisons sur nous-mĂȘmes et que nous faisons l’effort de dĂ©velopper ce que l’on nomme la connaissance de soi, que nous pouvons dĂ©couvrir notre vĂ©ritable libertĂ©, dans toute son immensitĂ©. En vous, en votre vĂ©ritĂ©, en votre maniĂšre rĂ©elle d’ĂȘtre, en votre sincĂ©ritĂ© avec vous-mĂȘme, vous ĂȘtes libre, au sens propre du terme. Les mauvaises utilisations du mot libertĂ© De nos jours, nous utilisons le mot “libertĂ©â€ de maniĂšre trĂšs arbitraire “La libertĂ© de dĂ©cider”, “la libertĂ© d’agir”, “la lutte pour les libertĂ©s”, etc. En rĂ©alitĂ©, l’indĂ©pendance d’un territoire, le vote ou l’élection d’un homme politique ne sont pas des manifestations pleines de la libertĂ©, puisque de nombreux paramĂštres de ces choix sont viciĂ©s et dĂ©cidĂ©s Ă  l’avance. En vĂ©ritĂ©, c’est justement dans ces exercices que notre vĂ©ritable libertĂ© est menacĂ©e, puisqu’ils demandent de faire un choix entre plusieurs maniĂšres d’ĂȘtre, de penser, d’appartenir, mais ne laissent pas la libertĂ© du choix individuel. Dans notre sincĂ©ritĂ© et notre valeur, dans la maniĂšre dont nous percevons et dont nous sentons le monde, nous faisons un exercice majuscule de notre libertĂ©. Et peu importe de quel pays vous venez, peu importe les inscriptions sur votre carte d’identitĂ©, car ce ne sont que des nĂ©cessitĂ©s lĂ©gales qui ne doivent pas vous couper de votre vĂ©ritable maniĂšre d’ĂȘtre. Ce ne sont que des entraves. Gardez Ă  l’esprit que votre libertĂ© s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence la mienne. Vous pouvez ĂȘtre vous-mĂȘme et profiter de la vie. Mais vous ne pourrez jamais dĂ©cider de la maniĂšre dont doivent se comporter ou de la façon dont doivent penser les autres.

Militantsyndicaliste (AESO, ANEB) dans une autre vie universitaire, puis chef d’entreprise (Ndlr : Il Ă©tait DG du cabinet IPSO Conseils), il avait Ă©tĂ© nommĂ© le 3 mars 2022 Premier ministre La libertĂ© des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres. » proverbeJ’ai toujours pris cette sentence pour acquise, sans vraiment me pencher dessus, la soupeser ou la visualiser. Je l’entendais, comme une ritournelle, depuis petit, Ă  chaque fois qu’on devait brimer ma libertĂ© ou celle des autres. Pourquoi et comment ma libertĂ© doit-elle s’arrĂȘter lĂ  oĂč commence celle de l’autre ? Existe-t-il des frontiĂšres entre les libertĂ©s ? Les libertĂ©s sont-elles des propriĂ©tĂ©s strictement privĂ©es, dĂ©limitĂ©es, dont on ne peut sortir » sans empiĂ©ter sur le terrain de l’autre ? Sont-elles, par consĂ©quent, des prisons aux clĂŽtures invisibles ? Ne puis-je pas cheminer, librement, dans un espace public sans craindre de marcher sur les plates-bandes de quelqu’un ? Existe-t-il une sorte de marquage de territoire », comme dans le rĂšgne animal ? Et si ma libertĂ©, comme dit le dicton, s’arrĂȘte » Ă  une certaine limite, que dois-je faire ? Du surplace ou rebrousser chemin ? Et si je choisis de m’arrĂȘter Ă  la limite, dois-je passer le flambeau de la libertĂ© Ă  cet autre » qui cheminera avec pour le passer Ă  son tour Ă  un autre une fois sa limite atteinte, et ainsi de suite ? Et qui nous dit que la libertĂ© est linĂ©aire ? Ou unidimensionnelle ? Qu’est-ce Ă  dire, la libertĂ© des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres » ? Est-ce Ă  dire que ma libertĂ© prend fin dĂšs que l’autre commence » Ă  ĂȘtre libre ? Qu’il n’était pas libre avant? Qu’il m’a fallu lui passer la main? Que je ne suis plus libre aprĂšs ? Les libertĂ©s doivent-elles nĂ©cessairement se rencontrer ? Se confronter? Entrer en collision ? EmpiĂ©ter les unes sur les autres ? Ne peuvent-elles pas rouler en parallĂšle ? Comme les automobiles sur une autoroute Ă  plusieurs voies ? Si j’exerce ma libertĂ© de penser, ou de chanter, ou d’écrire, ou de dessiner, pourquoi faut-il que cet exercice soit circonscrit dans des limites spatiales ? En quoi mon prochain peut-il ĂȘtre dĂ©rangĂ© ou se sentir envahi si je pense, ou je chante, ou je danse dans mon univers parallĂšle », dans mon monde Ă  moi, tant que je ne lui cause aucune nuisance, ni sonore, ni visuelle, ni olfactive, nos univers Ă©tant distants et disjoints ? À lui son monde, Ă  moi le mien ; Ă  lui ses goĂ»ts, Ă  moi les miens ; Ă  lui ses valeurs, Ă  moi les miennes ; Ă  lui ses limites, s’il le veut, et Ă  moi mes illimitations, qui ne sauraient lui crĂ©er la moindre entrave, puisque chacun Ă©volue dans son univers. Il n’a pas Ă  venir coller son oreille Ă  ma porte » pour entendre ce que je dis et s’en offusquer, ni moi de mon cĂŽtĂ©. Rien ne devrait arrĂȘter ma libertĂ© car devant moi, il n’y a pas les autres il y a ma libertĂ©. Les autres sont Ă  cĂŽtĂ©, dans leur voie de circulation, dans leur direction, vers leur destination. À chacun sa dimension. À chacun son univers, son royaume ou son enfer ! Ma libertĂ© ne finit pas au seuil de celle d’autrui, tout comme la libertĂ© d’autrui ne commence pas Ă  la fin de la mienne. Aucune libertĂ© ne devrait marquer le dĂ©but ou la fin d’une autre. Ce ne sont pas des bouts Ă  joindre. Ce n’est pas une course de relais. Ce n’est pas une exploitation agricole. À toi ton enclos, Ă  moi le mien. Tu t’arrĂȘtes lĂ  oĂč ma propriĂ©tĂ© un tout autre schĂšme, un tout autre paradigme. C’est un multivers », qui n’a ni limites ni frontiĂšres, qui se situe en dehors de l’espace-temps. Laissez-moi nager, voyager, voltiger dans ma galaxie ». Jouer ma musique, dessiner mes formes, chanter, rĂȘver, danser, tournoyer, farandoler avec mes anges ou mes dĂ©mons ! Et si je me perds dans le vide, c’est ma perdition, pas la vĂŽtre ! Vous, vous ne risquez rien. Et je ne vous ai pas demandĂ© de me rejoindre ! Mais laissez ceux qui aiment mon spectacle astral emprunter ma Voie lactĂ©e ! Elle ne peut croiser la vĂŽtre ! C’est une voie alternative ! Les textes publiĂ©s dans le cadre de la rubrique courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflĂštent pas nĂ©cessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. La libertĂ© des uns s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres. » proverbeJ’ai toujours pris cette sentence pour acquise, sans vraiment me pencher dessus, la soupeser ou la visualiser. Je l’entendais, comme une ritournelle, depuis petit, Ă  chaque fois qu’on devait brimer ma libertĂ© ou celle des autres. Pourquoi et comment ma libertĂ© doit-elle s’arrĂȘter lĂ  oĂč...
Jepense que c'est cela qu'il faut comprendre par ce proverbe maladroit "la libertĂ© des uns s'arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres". Maladroit, parce qu'il s'appuie sur une dĂ©finition "absolutiste" de la libertĂ©, Ă  la Sartre, comme si la libertĂ© Ă©tait la possibilitĂ© de faire n'importe quoi, n'importe oĂč, n'importe quand.
AprÚs cette période difficile que nous avons traversé, nous avons le plaisir de pouvoir ouvrir de nouveau les portes de notre agence immobiliÚre à Sainte Maxime le 11 mai et enjoués de reprendre notre activité c'est néanmoins avec des mesures barriÚres que nous vous accueillerons chez Excellence épisode de confinement nous a appris à nous protéger, sans nuire à autrui et pourquoi pour pérenniser notre nouvelle liberté il est essentiel d'adopter des gestes et des réflexes barriÚres, nous avons décidé chez Excellence Immobilier de tout mettre en oeuvre pour vous assurer confort sécurité et sérénité dans vos démarches. Mesures de sécurité sanitaire chez Excellence Immobilier- L'agence est équipée de gel et masque, un plexiglass de sécurité sera installé sur chaque bureau et nettoyé plusieurs fois par Les surfaces de travail seront nettoyées aprÚs chaque passage Nous vous invitons à prendre rendez-vous par téléphone pour limiter le nombre de personnes présentes dans l'enceinte de l' Un protocole visite à été rédigé pour vous informer des rÚgles à suivre pour les visites futures. Cette note est disponible sur La signature des actes par voie électronique est privilégiée pendant cette mesures sont là pour veiller à la tranquillité de chacun et pour pouvoir avancer ensemble dans la bonne vous souhaitons à tous une bonne & Michaël CAMPONEZ Nous écrire Les champs indiqués par un astérisque * sont obligatoires
Pourles animaux comme les tigres; comme pour les ĂȘtres humains, ce proverbe convient parfaitement ; la libertĂ© des uns s'arrĂȘte la ou commence celle des autres.. Ce 29 juillet 2018, est la journĂ©e de mes 47 ans et celle de la fĂȘte internationale du tigre. Pour ce qui me connaisse, c'est plus encore.
“J’ai dĂ©cidĂ© de dĂ©construire ce qu’on m’a appris.” Voici les mots justes, puissants et Ă©loquents d’une jeune femme qui a dĂ©cidĂ© d’en finir avec les prĂ©jugĂ©s sexistes. À travers cette vidĂ©o dĂ©complexante, Juliette livre un discours ultra-positif sur la libertĂ© d’ĂȘtre une femme, tout simplement. Juliette Katz est une fĂ©ministe aux paroles Ă©mancipatrices et engagĂ©es. Sur sa page Facebook aux milliers d’abonnĂ©s, elle a publiĂ© une vidĂ©o universelle sur la reprĂ©sentation de la femme au sein de la sociĂ©tĂ©. “J’ai toujours eu comme image des femmes sĂ©ductrices, maquillĂ©es, apprĂȘtĂ©es, parfumĂ©es, hĂ©tĂ©rosexuelles, pourvues d’un vagin et de seins et je me suis donc calquĂ©e sur elles.” En moins de cinq minutes, l’influenceuse parvient Ă  transmettre un message fort sur la libertĂ© d’ĂȘtre soi-mĂȘme. Elle rappelle l’importance de s’affranchir du regard des autres et de s’accepter tel qu’on est. Elle revalorise ainsi la condition fĂ©minine grĂące Ă  des paroles criantes de vĂ©ritĂ©. Pour illustrer cette vidĂ©o, Juliette a choisi une multitude de sĂ©quences diverses qui reprĂ©sentent la vie de chaque femme. Regardez Une trĂšs belle ode Ă  la libertĂ© d’ĂȘtre soi-mĂȘme pour booster son moral en un instant.
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