Camille Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! Rome, a qui vient ton bras d'immoler mon amant ! Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore ! Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore ! Vos avis. Aucun avis sur Horace. Soyez le premier à partager votre avis ! Déposer mon avis Du même auteur. Cinna. Pierre Corneille . Grands classiques. Hachette. Livre disponible à
Passer au contenu principal Synopsis LEVILLAIN, P., ED. "ROME, L'UNIQUE OBJET DE MON RESSENTIMENT". REGARDS CRITIQUES SUR LA PAPAUTE. ROMA, 2011, vi 394 p.,+laminas fuera texto. Encuadernacion original. Nuevo. Les informations fournies dans la section Synopsis » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre. Meilleurs résultats de recherche sur AbeBooks Image d'archives Image d'archives ROME, L'UNIQUE OBJET DE MON RESSENTIMENT". REGARDS CRITIQUES SUR LA PAPAUTE LEVILLAIN, P., ED. Edité par ECOLE FRANCAISE DE ROME, ROMA 2011 ISBN 10 2728309175 ISBN 13 9782728309177 Neuf Tapa blanda Quantité disponible 1 Description du livre Tapa blanda. Etat New. LEVILLAIN, P., ED. "ROME, L'UNIQUE OBJET DE MON RESSENTIMENT". REGARDS CRITIQUES SUR LA PAPAUTE. ROMA, 2011, vi 394 p. +laminas fuera texto, 805 gr. Encuadernacion original. Nuevo. JA-2-1 805 gr. Libro. N° de réf. du vendeur 514299 Plus d'informations sur ce vendeur Contacter le vendeur Image d'archives Image d'archives

CorneilleBrecht ou Rome, l'unique objet de mon ressentiment est un film français de Jean-Marie Straub, sorti en 2010, qui adapte au cinéma Das Verhör des Lucullus (le jugement de Lucullus) de Bertolt Brecht ainsi que deux monologues extraits de pièce de Pierre Corneille, Horace et Othon.. Synopsis. Une femme récite devant une fenêtre deux monologue de Corneille.

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PhilippeLevillain (dir.), Rome, l'unique objet de mon ressentiment : regards critiques sur la papauté , Rome, École française de Rome, Collection de l'Ecole française de Rome 453, 201 1, 394 p. Cet ouvrage collectif, fruit du colloque « Rome, l'unique objet de mon ressenti-ment » organisé à Paris les 3 et 4 octobre 2008, emprunte son beau titre à l'invective placée par Corneille
Rome, l'unique objet de mon ressentiment Comme une rengaine. Ces petits trucs que l'on se répète. En attendant... Godot. ». Jeux de mots bidons. De vieux khâgneux. Bidons. Bon d'accord, je dois avouer que mon esprit est peut être particulièrement porté sur ce genre de trucs. Donc pour moi Rome, au début, ça rime avec ça Rome, l'unique objet de mon ressentiment, Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant, Rome qui t'a vu naître et que ton cœur adore, Rome, enfin que je haie parce qu'elle t'honore.» Ça aurait pu être pire. Vraiment pire. Du Corneille tout de même. Rome, l'Empire Romain, Jules César et tout le cirque. Mais ça, c'était avant. Car après quatre jours passés dans la ville des amoureux, Rome rime désormais avec Dolce Vita, pins parasols, Via sacra et basilique Saint-Pierre. Et là, ça y est, je tombe dans le cliché. L'humanité quasiment dans son entier est unanime et enthousiaste. Rome est à tout le monde et appartient un peu à chacun. Oui, parce que, cet été, je suis allée à Rome. Pour faire un dernier pied de nez à l'histoire romaine sur laquelle j'ai tellement souffert cette année. Pour voir si traîner ma peine dans toutes les grandes villes de l'Europe du sud effacerait -même pour un temps - ma déception. Je suis allée à Rome par défi. Pour oublier. Pour me confronter aux clichés. Un peu comme ces jeunes nobles du XVIIIe siècle qui entreprenaient de parcourir l'Europe, moins pour découvrir que pour vérifier leurs connaissances. Je suis donc partie avec la ferme intention de voir si l'on ne m'avait pas menti. Et alors ? C'est si beau qu'on le dit ? À l'UGC Odéon, mon centre du monde, j'ai vu fin juin, au beau milieu de mes oraux, le film de Woody Allen, espérant une mise en bouche à cette superbe escapade. Mais la magie n'a pas opéré. Du coup, je me suis dit que j'irai aussi dans la ville éternelle vérifier que Woody Allen se trompe, que cette ville emblématique et mystérieuse n'est pas le tissu de clichés que nous livre ce vieil Américain en mal de beautés, d'Histoire et d'authenticité. Bon. Ok. Je suis un peu vache là. Mais, sans blague, depuis Match Point, c'est quoi ces errances européennes ? En revanche, là où finalement ces films sur les grandes capitales sont à mon point de vue intéressants, c'est parce qu'ils nous permettent de voir comment les Américains considèrent, appréhendent, vivent - Whatever works;- l'Europe. Rome vue par un Américain est absolument, totalement, définitivement ;- différente de celle vue par un européen. Et pourtant, la magie opère. Des deux côtés de l'Atlantique, les frères ennemis se rejoignent pour vanter les beautés de la belle italienne. Bon, toutes ces considérations, ces pensées profondes », ces petits agacements, toute cette histoire me tracassait » comme on dit chez moi. Et donc, passéiste, bien souvent de mauvaise foi, à la recherche d'exotisme et de soleil efficaces » après une année parisienne des plus éprouvantes, me voilà partie avec deux copines aussi surexcitées que moi, bien décidée à vérifier si la magie de Vacances Romaines opère toujours et à comprendre un peu mieux celle de From Rome with love. Vous l'aurez saisis Rome est une ville que je qualifierais - pompeusement peut-être - de cinématographique. Les comparaisons et les références sont nombreuses. Et il est au début difficile de ne pas penser à certaines scènes mythiques. Je m'attendais à voir Anita Ekberg sortir de la fontaine de Trevi ou Audrey Hepburn surgir sur la place d'Espagne. Mais il n'en fut rien. Première après midi sur le Forum et un violent orage éclate. La pluie sur le forum, les dieux qui nous parlent et la fin d'un cycle ?- Oui je peux être un peu mystique parfois. Mais il fallait très vite sortir des images, des référents. Il le fallait bien car le cinéma, c'est bien connu, c'est pas la vie hein?;-. Ça a donc été le premier défi. Gratter le vernis, voir l'envers du décors, pénétrer derrière les façades baroques des églises. Et là, vraiment, ça vaut le coup. La découverte, dans une chapelle de l'église Saint-Louis-des-Français, des tableaux du Caravage. Chaque entrée dans une église réserve une surprise, un émerveillement. Et on a presque envie parfois du coup de croire en Dieu... Ajoutez à cela un tour de vélo -habituées du vélib' oblige ! Et là ouais. Vraiment. Carrément même. La magie a opéré. Se perdre dans Rome en vélo, tel Nanni Moretti sur son scooter. Monter et descendre les emblématiques collines. Prendre les grands axes presque déserts en août. Avoir des sensations de glisse et aussi, allez je l'ose, de liberté, en descendant à fond la caisse les pentes de la villa Borghèse. Bon, j'ai été conquise. Même - surtout » diront certaines- par les glaces. Oui, normalement je n'aime pas beaucoup les glaces mais, à Rome, c'est différent. Ainsi, ce n'est pas le film de Woody Allen en forme de testament que j'ai rejoué à Rome ni celui de William Wyler. Je ne suis pas Américaine. C'en est un autre. Le mien. Il y a des milliards de choses que j'aurais pu évoquer. L'amour à Rome ! Mais j'y suis allée entre copines. Le Vatican et les cohortes d'asiatiques ! Mais cela participe, à mon sens, à un autre débat plus large et plus complexe. Alors, s'il est vrai que l'on part tous avec des idées préconçues, des clichés en tête, tout s'affine et s'explique. Rome, en fait c'est vrai, c'est une série de clichés. Des images, des monuments, des répliques de film ou de théâtre, des pizzas. Mais Rome sublime ces clichés. Rome donne ses quartiers de noblesse au mot cliché, lieux communs, banalités que l'on redit souvent et dans le même terme » selon le Larousse. Alors, américain, européen, finalement qu'importe ! Puisque les lieux se laissent apprivoiser et que, dans leur extrême richesse, ils permettent à chacun de s'adonner à ses propres émotions, à ses propres réinventions, à ses propres redécouvertes. Et pouvoir juste redécouvrir de nos jours, ça peut paraître insuffisant, mais c'est peut être la clé de tout. Et c'est surtout donner, une fois n'est pas coutume par les temps qui courent, à tout le monde. Rome l'unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore ! Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore ! Puissent tous ses voisins ensemble conjurés Saper ses fondements encor mal assurés ! Et si ce n'est assez de toute l'Italie, Le texte étudié HORACE Ô Ciel ! Qui vit jamais une pareille rage ! Crois-tu donc que je sois insensible à l'outrage, Que je souffre en mon sang ce mortel déshonneur ? Aime, aime cette mort qui fait notre bonheur, Et préfère du moins au souvenir d'un homme Ce que doit ta naissance aux intérêts de Rome. CAMILLE Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore ! Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore ! Puissent tous ses voisins ensemble conjurés Saper ses fondements encore mal assurés ! Et si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie ; Que cent Peuples unis des bouts de l'Univers Passent pour la détruire, et les monts, et les mers ! Qu'elle-même sur soi renverse ses murailles, Et de ses propres mains déchire ses entrailles ! Que le courroux du ciel allumé par mes vœux Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux ! Puissé-je de mes yeux y voir tomber ce foudre, Voir ses maisons en cendre, et tes lauriers en poudre, Voir le dernier Romain à son dernier soupir, Moi seule en être cause, et mourir de plaisir ! HORACE, mettant l'épée, à la main, et poursuivant sa sœur qui s'enfuit. C'est trop, ma patience à la raison fait place ; Va dedans les Enfers plaindre ton Curiace ! CAMILLE, blessée derrière le théâtre. Ah ! Traître ! HORACE. Ainsi reçoive un châtiment soudain Quiconque ose pleurer un ennemi romain ! Horace, Pierre Corneille, 1640, Acte IV, Scène V extrait Pierre Corneille, un portrait Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !C'est parti On rappellera ici la méthode du commentaire composé vu en cours francais Partie du commentaireViséeInformations indispensablesÉcueils à éviter Introduction- Présenter et situer le texte dans le roman - Présenter le projet de lecture = annonce de la problématique - Présenter le plan généralement, deux axes- Renseignements brefs sur l'auteur - Localisation du passage dans l'œuvre début ? Milieu ? Fin ? - Problématique En quoi… ? Dans quelle mesure… ? - Les axes de réflexions- Ne pas problématiser - Utiliser des formules trop lourdes pour la présentation de l'auteur Développement - Expliquer le texte le plus exhaustivement possible - Argumenter pour justifier ses interprétations le commentaire composé est un texte argumentatif- Etude de la forme champs lexicaux, figures de styles, etc. - Etude du fond ne jamais perdre de vue le fond - Les transitions entre chaque idée/partie- Construire le plan sur l'opposition fond/forme chacune des parties doit impérativement contenir des deux - Suivre le déroulement du texte, raconter l'histoire, paraphraser - Ne pas commenter les citations utilisées Conclusion- Dresser le bilan - Exprimer clairement ses conclusions - Elargir ses réflexions par une ouverture lien avec une autre œuvre ? Événement historique ? etc.- Les conclusions de l'argumentation- Répéter simplement ce qui a précédé Ici, nous détaillerons par l'italique les différents moments du développement, mais ils ne sont normalement pas à signaler. De même, il ne doit normalement pas figurer de tableaux dans votre commentaire composé. Les listes à puces sont également à éviter, tout spécialement pour l'annonce du plan. En outre, votre commentaire ne doit pas être aussi long que celui ici, qui a pour objectif d'être exhaustif. Vous n'aurez jamais le temps d'écrire autant ! Introduction Horace est une tragédie écrite par Pierre Corneille 1606-1684 et représentée pour la première fois en 1640. Corneille s’inspire d’un épisode de l’Histoire Romaine de Tite-Live Ier siècle av. J-C – Ier siècle ap. J-C et a pour cadre la guerre entre Rome et Albe, autre ville italienne située à dix-neuf kilomètres. Afin d’y mettre un terme, les trois champions des deux villes doivent s’affronter. Le seul à sortir vivant du combat, Horace, doit faire face à sa sœur à son retour ; celle-ci aimait en effet l’un des Albains morts. Aussi, après une dispute, Horace décide-t-il de tuer Camille, considérant que son amour est un affront fait à Rome, leur ville. La scène étudiée est précisément celle du meurtre de Camille par son frère. Annonce de la problématique Aussi, en quoi le meurtre de Camille par Horace devient-il nécessaire, tel qu’il nous l’est présenté ? Annonce du plan Nous analyserons d’abord l’expression de la souffrance de Camille qui accuse Rome ; nous verrons enfin comment les imprécations de Camille forcent la réaction d’Horace. Le Serment des Horaces, J-L David, 1784-1785 Musée du Louvre Développement La souffrance de Camille se manifeste avant tout par la violence de ses intentions. Elle ne peut pas supporter de voir son frère fêter la mort de son amant ; et, comme un effet de miroir, elle lui renvoie cette même violence meurtrière dont il a été, selon elle, coupable. Une souffrance qui accuse Rome L’extrait étudié commence avec une réplique d’Horace, qui finit par Rome » c'est l'occasion pour Camille de laisser exploser toute sa haine, à l'aide d'une anaphore. Rome » est ainsi le premier mot des quatre premiers vers de sa réplique. C'est là marquer explicitement l'objet de son ressentiment ». Sa souffrance s'exprime en outre à l'aide de la ponctuation on trouve ainsi neuf points d'exclamation dans la longue tirade de Camille. Cela témoigne aussi de la violence de son ton ; et de manière assez singulière, il n'y a pas de champ lexical relatif à la tristesse. C'est la colère et la violence qui l'emportent plutôt champ lexical de la colère ressentiment », hais », courroux », entrailles » champ lexical de la violence immoler », , saper », détruire », renverse », déchire », courroux », déluge », foudre », cendre », poudre » Les propos de Camille revêtent ainsi un caractère guerrier, qui fait écho à la guerre entre Rome et Albe, et à la propre violence de son frère qui a fini par tuer son amant. De fait, si l'amour de Camille se porte sur Curiace, ce qui justifie sa haine présente, l'amour d'Horace va tout entier à Rome, comme elle le suggère dans le vers suivant Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore ! Giovanni Paolo Panini, Galerie de vues de la Rome antique, 1758 Leurs deux états sentimentaux sont donc incompatibles car, pour la gloire de Rome, son amant a dû mourir. Aussi, pour mieux haïr cette ville responsable de sa souffrance, elle opère une personnification Rome devient une personne - ce qui, du reste, sert aussi à mieux exposer l'amour d'Horace à l'égard de cette ville. Elle est ainsi désignée plusieurs fois à travers le pronom personnel elle ». Par exemple, elle » honore Horace pour avoir tué son amant, comme si Rome était une personne en chair et en os. La souffrance de Camille s'exprime donc à travers la violence de son propos ; or, c'est cette violence qui la fait ennemie, dangereuse pour Rome. Cette même violence rend donc nécessaire son meurtre par Horace. L'ennemie de Rome qui doit mourir L'extrait commence avec les mises en garde d'Horace Crois-tu donc que je sois insensible à l'outrage, Que je souffre en mon sang ce mortel déshonneur ? Horace prévient bien sa soeur des dangers de son discours et l'exhorte à se ranger du côté des vainqueurs Aime, aime cette mort qui fait notre bonheur, Plutôt que d'aimer son amant, Camille devrait se mettre à aimer cette mort - traduisant par là tout le côté inhumain du combat pour la survie de Rome, puisqu'elle personnifie une ville pour exterminer des hommes. Pourtant, la soeur se fait sourde aux mises en garde et contribue d'elle-même à se faire l'ennemie de Rome. Elle en vient à identifier Rome à Horace, et inversement, notamment par l'utilisation des pronoms personnels. Ainsi transparaît une opposition entre tu » et je » ton bras » versus mon amant » dans le vers Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore ! », la relation de causalité, avec parce que », manifeste bien des raisons de la haine de Camille pour Rome c'est parce que la ville fête Horace comme meurtrier qu'elle ne peut pas être elle-même Romaine. Cela serait trahir son amour. Camille amplifie encore sa haine à l'aide de figures de style telles que l'hyperbole Et si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie ; Que cent Peuples unis des bouts de l'Univers Passent pour la détruire, et les monts, et les mers ! Sa fureur donne l'impression de déferler lorsqu'elle en appelle aux cent Peuples » qui viendraient des bouts de l'Univers ». De même, l'énumération et les monts, et les mers » rend le sentiment d'exhaustivité toute la Terre est concernée par l'écrasement de Rome voulu par Camille. La volonté de malédiction est en outre assumée par Camille elle-même elle se plaît à revendiquer sa haine devant son frère. Au-delà de la terre, elle en appelle même aux dieux avec l'utilisation du subjonctif sur le mode de l'invocation Puissent tous ses voisins ensemble conjurés Saper ses fondements encore mal assurés ! Et son discours gagne encore en intensité, jusqu'à se clore avec une dernière anaphore sur le mot dernier » dans le vers Voir le dernier Romain à son dernier soupir » qui, là encore, témoigne de la volonté d'extermination de Camille, qu'elle cite comme une véritable source de plaisir par anticipation Moi seule en être cause, et mourir de plaisir ! Jean-Baptiste Frédéric Desmarais, Horace tue sa soeur Camille, 1785, Paris, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts L'antithèse entre mourir » et plaisir » rajoute à l'aspect terrifiant et hostile de Camille devant ces menaces, où elle prend les dieux à partie, Horace ne peut que la considérer comme une ennemie qui doit mourir. C'est ainsi la raison plus que tout autre chose qui réclame la mort de Camille Horace dit C'est trop, ma patience à la raison fait place », ce qui confirme que l'attitude de Camille doive, de manière objective avec l'utilisation de l'article défini la » pour la raison » qui contraste avec le possessif ma » dans ma raison », mourir pour la sécurité de Rome. Conclusion La réplique de Camille oblige Horace à changer sa vision de sa soeur. Alors qu'au début de l'extrait commenté, il parle encore de sang », c'est-à-dire qu'il la considère encore comme sa soeur et souhaite la faire changer d'avis, la violence de ses mots et de ses souhaits l'obligent finalement à la voir comme une ennemie Ainsi reçoive un châtiment soudain Quiconque ose pleurer un ennemi romain ! Le Quiconque » confirme bien le nouveau statut indifférencié qu'a Camille dans les yeux de son frère qu'importe qu'elle soit sa soeur, elle est avant tout une ennemie de Rome, puisqu'elle refuse d'arrêter de pleurer un ennemi romain ». Pour Horace, l'amour pour sa patrie doit primer ; Camille se refuse, elle, à aimer une patrie qui a souhaité la mort de son amant. Cette divergence irréconciliable condamne Camille. DécouvrezRome, L'unique Objet De Mon Ressentiment de Carole Bouquet sur Amazon Music. Écoutez de la musique en streaming sans publicité ou achetez des CDs et
Home/citation/Rome, l’unique objet de mon ressentiment! – Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant! – Rome q Corneille Pierre Rome, l’unique objet de mon ressentiment! – Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant! – Rome qui t’a vu naître et que ton coeur adore! – Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore!Horace 1640, IV, 5, CamilleCitations de Pierre CorneillePierre Corneille Autres citations

Rome l’unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant ! Rome qui t’a vu naître et que ton coeur adore ! Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore ! Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant !

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