ï»żGrĂąceĂ un systĂšme de lĂ©vitation Ă©lectrique Ă l'intĂ©rieur de tubes, l'Hyperloop dĂ©veloppĂ© par Zeleros transportera des passagers et des marchandises Ă plus de 1.000 km/h par heure/ Zeleros
AnimĂ©e par l'ambition de lancer ce qui pourrait ĂȘtre l'une des formes majeures de transport en commun du vingt et uniĂšme siĂšcle, Virgin Hyperloop a livrĂ© davantage de dĂ©tails sur la technologie. DĂ©tails qui apportent une meilleure crĂ©dibilitĂ© au projet initial. Ă la limite entre le fantasme d'ingĂ©nieurs et la science-fiction, la technologie hyperloop, censĂ©e relier de grandes villes en un rien de temps Ă bord de navettes avançant Ă environ 1 080 km/h dans des tunnels, est peut-ĂȘtre en train de redonner espoir Ă ses concepteurs et aux curieux. Virgin Hyperloop, l'une des nombreuses sociĂ©tĂ©s Ă avoir emboitĂ© le pas Ă un Elon Musk qui avait Ă©voquĂ© l'idĂ©e de le construire en 2012 s'inspirant lui-mĂȘme des spĂ©culations de Robert Goddard sur le concept au tout dĂ©but du vingtiĂšme siĂšcle, a publiĂ©, en dĂ©but de semaine, une vidĂ©o dĂ©taillant la technologie et son fonctionnement. Une technologie qui se dĂ©voile peu Ă peu En publiant une vidĂ©o explicative du fonctionnement de son concept, Virgin Hyperloop veut faire plus qu'impressionner. L'entreprise veut convaincre de la faisabilitĂ© de son projet. Ainsi, dans la vidĂ©o, on peut apercevoir les moteurs de lĂ©vitation embarquĂ©s, les moteurs de propulsion et les batteries haute puissance, qui n'avaient jusque-lĂ pas Ă©tĂ© conceptualisĂ©es. Virgin Hyperloop explique que l'architecture de l'appareil permet d'atteindre des vitesses Ă©levĂ©es globalement trois fois supĂ©rieure Ă celle d'un train Ă grande vitesse et d'attester d'une faible consommation d'Ă©nergie, grĂące Ă la quasi-Ă©limination de la traĂźnĂ©e aĂ©rodynamique. Dans le dĂ©tail, la partie moteur de la navette est composĂ©e d'un ensemble modulaire de 4 moteurs de propulsion, ce qui permet Ă cette derniĂšre d'atteindre les 1 000 km/h en moins de 5 minutes. Le vĂ©hicule, lui, lĂ©vite par le haut grĂące Ă une force Ă©lectromagnĂ©tique attractive, alimentĂ©e par les batteries embarquĂ©es. Virgin Hyperloop affirme que ce systĂšme de lĂ©vitation est plus de 8 fois plus efficace que le train Ă sustentation magnĂ©tique Maglev le plus rapide du monde, la Chine ayant dĂ©voilĂ© le mois dernier un modĂšle capable d'atteindre les 600 km/h, du moins sur le papier. Les moteurs de lĂ©vitation embarquent des Ă©lectroaimants permettant de soulever le vĂ©hicule, qui avance dans un tube dont l'environnement est proche du vide, grĂące Ă une trĂšs basse pression. Une circulation de passagers avant la fin de la dĂ©cennie ? Virgin Hyperloop a surtout fait des annonces sur la partie commerciale du train supersonique. Et la premiĂšre concerne directement le design mĂȘme du vĂ©hicule. La lĂ©vitation, la puissance et la propulsion ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©es sur la nacelle. L'hyperloop est capable d'assurer un service Ă la demande et de rĂ©pondre Ă un dĂ©bit Ă©levĂ©, en faisant voyager ses vĂ©hicules en convois. Sauf qu'Ă la diffĂ©rence des wagons de train, les pods ne sont pas directement connectĂ©s entre eux. Ils ne sont pas physiquement attachĂ©s les uns aux autres, ce qui permet Ă chacun des vĂ©hicules de prendre une direction adaptĂ©e Ă sa destination finale, tout comme une voiture prend une bretelle de sortie », note l'entreprise. DĂ©sormais, Josh Giegel, le de Virgin Hyperloop, viserait une commercialisation entre 2027 et 2029 pour le transport de passagers, contre 2030 initialement. Les marchandises, elles, pourraient circuler encore plus tĂŽt.
Train: actualitĂ©s et infos dĂ©calĂ©es en continu, en France et dans le monde - page 11. Politique France International Environnement Life Culture Divertissement Prise de parole VidĂ©os.Ăconomie AprĂšs un an d'annonces, ce projet de transport subsonique, Ă mi-chemin entre le Concorde et le chemin de fer, a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©. AprĂšs plusieurs mois d'incertitude, le milliardaire amĂ©ricain Elon Musk a finalement dissipĂ© les doutes sur la crĂ©dibilitĂ© de son projet baptisĂ© "Hyperloop", en dĂ©voilant lundi 12 aoĂ»t une premiĂšre esquisse de ce qui pourrait devenir le "cinquiĂšme moyen de transport moderne", aprĂšs l'avion, le train, l'automobile et le bateau Ă moteur. EvoquĂ© pour la premiĂšre fois en juillet 2012, ce systĂšme rĂ©volutionnaire de transport subsonique Ă mi-chemin entre le Concorde et le chemin de fer, capable d'atteindre la vitesse de 1 220 km/h, commençait Ă prendre des allures de chimĂšre. Assurant s'ĂȘtre "tirĂ© une balle dans le pied" avec ce projet, Elon Musk avait indiquĂ© au dĂ©but d'aoĂ»t n'avoir aucune intention de construire l'Hyperloop, prĂ©fĂ©rant se concentrer sur ses deux entreprises, Tesla voitures Ă©lectriques et SpaceX fusĂ©es. Lire "Hyperloop, le pari fou du PDG de Tesla, le 'gĂ©nie' Elon Musk" Le cofondateur de PayPal a pourtant tenu sa promesse en prĂ©sentant le 12 aoĂ»t un document de 57 pages sobrement intitulĂ© "Hyperloop Alpha", premiĂšre pierre d'un projet qui pourrait selon lui aboutir d'ici une dizaine d'annĂ©es. VINGT EUROS L'ALLER SIMPLE "L'Hyperloop consiste en un tube Ă basse pressurisation au sein duquel des capsules sont transportĂ©es Ă faible et Ă grande vitesse, reposant sur des coussins d'air pressurisĂ©", dĂ©taille le document, issu du travail conjuguĂ© des Ă©quipes de Tesla et de SpaceX. Les capsules seraient propulsĂ©es grĂące Ă un champ magnĂ©tique gĂ©nĂ©rĂ© par une version du moteur Ă©lectrique utilisĂ© sur la voiture Ă©lectrique Tesla S, alimentĂ© par l'Ă©nergie solaire. La sensation Ă bord serait proche de celle d'un avion. "Ce serait doux, comme voler sur l'air". A en croire ce document, le projet n'est pas guidĂ© que par la folie des grandeurs de son inventeur. Il permettrait Ă©galement de rĂ©aliser d'importantes Ă©conomies sur les trajets infĂ©rieurs Ă 1 500 kilomĂštres. Elon Musk envisage d'ailleurs trĂšs sĂ©rieusement de relier en trente-cinq minutes Los Angeles et San Francisco, Ă©loignĂ©s d'environ 600 kilomĂštres, pour un coĂ»t total de 6 milliards de dollars. Soit dix fois moins que les 68 milliards du projet de train Ă grande vitesse rĂ©cemment approuvĂ© par les autoritĂ©s californiennes, auquel s'est vivement opposĂ© Elon Musk. Et bien plus rapide que les deux heures quarante de son futur trajet. Pour un aller simple de 20 dollars, une capsule de vingt passagers pourrait partir toutes les trente secondes pour traverser la Californie en parallĂšle de la trĂšs encombrĂ©e autoroute I5. UN PROTOTYPE CONSTRUIT PAR MUSK ? En outre, l'Hyperloop serait beaucoup moins vulnĂ©rable aux sĂ©ismes, trĂšs frĂ©quents en Californie, et peu exposĂ© aux accidents, "car il ne peut pas s'Ă©craser ou dĂ©railler". Restent deux motifs d'incertitude. D'une part, la volontĂ© des autoritĂ©s californiennes de revenir sur leur dĂ©cision pour se lancer dans un tel projet. Mais surtout, le degrĂ© d'implication personnelle d'Elon Musk, qui pourrait peser dans la balance. AprĂšs avoir assurĂ© plusieurs fois ĂȘtre "trop occupĂ©" pour construire lui-mĂȘme l'Hyperloop, le jeune milliardaire a laissĂ© entendre lundi qu'il pourrait prendre en charge le lancement du projet, "avant de transmettre les rĂȘnes Ă quelqu'un d'autre". Le document de prĂ©sentation est d'ailleurs clair sur ce point rĂ©pĂ©tant Ă plusieurs reprises que le projet comporte "sans aucun doute des erreurs et des Ă©lĂ©ments Ă optimiser", M. Musk invite toutes les bonnes volontĂ©s Ă lui soumettre leurs idĂ©es, sur le modĂšle de l'open source. "Je suis tentĂ© de crĂ©er au moins un prototype de dĂ©monstration, a-t-il toutefois reconnu. Je n'essaie pas de faire des tonnes d'argent avec ça, mais j'aimerais que [ce projet] devienne rĂ©alitĂ© et je pense que cela aiderait si je faisais un modĂšle." Lire Ă©galement Ă©dition abonnĂ©s "Tesla, la derniĂšre coqueluche de la Silicon Valley" Le Monde avec AFP et Reuters Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. VirginHyperloop a lancĂ© dimanche dernier aux Ătats-Unis son train supersonique avec deux passagers Ă bord lors d'un test grandeur nature. Premier test concluant pour le train du futur Ă trĂšs grand vitesse. L'essai s'est passĂ© en fin de semaine derniĂšre dans le Nevada aux Ătats-Unis. La start-up amĂ©ricaine Virgin Hyperloop a annoncĂ© AprĂšs un an d'incertitudes et de spĂ©culations, le projet de transport rĂ©volutionnaire "Hyperloop", inventĂ© par le milliardaire amĂ©ricain Elon Musk a enfin Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© lundi 12 aoĂ»t sur la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision Dans un document de 57 pages intitulĂ© "Hyperloop Alpha", les diffĂ©rentes phases de la mise en place de ce projet Ă mi-chemin entre le Concorde pour la vitesse et le canon Ă propulsion Ă©lectromagnĂ©tique pour la technologie utilisĂ©e sont minutieusement expliquĂ©es. Design de la capsule transportant les passagers, fonctionnement du systĂšme Ă propulsion, aperçu de la structure du tube reliant Los Angeles Ă San Francisco, tout y passe. Et pour ceux qui viendraient encore Ă douter du projet, le CV d'Elon Musk, qui n'est autre que le fondateur de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine de transport spatial Space X un des prestataires de la Nasa pour rĂ©aliser ce type de voyage, du constructeur automobile Tesla Motors et de la sociĂ©tĂ© de distribution de panneaux solaires, Solar city, leur rappel que rien n'est impossible. Un projet de science-fiction EvoquĂ© pour la premiĂšre fois par Elon Musk en juillet 2012, le projet "Hyperloop" tel qu'il Ă©tait avancĂ© paraissait complĂštement fou. De quoi vendre du rĂȘve mais aussi susciter beaucoup d'interrogations devant des auditoires pendus aux lĂšvres de ce semi-gourou au projet digne d'un film de science-fiction. Mais rien ne freine Elon Musk. Dans cette vidĂ©o, le quadragĂ©naire ne manque pas d'arguments et d'imagination pour vendre son projet. "Ce systĂšme que jâai en tĂȘte serait quelque chose qui ne puisse pas sâĂ©craser, qui puisse fonctionner peu importe le temps quâil fait, et qui soit 3 Ă 4 fois plus rapide quâun train Ă grande vitesse⊠Vous iriez du centre de Los Angeles au centre de San Francisco en 30 minutes. Ăa vous coĂ»terait bien moins cher quâun billet dâavion", promettait dans Bloomberg en septembre 2012."Je pense que l'on pourrait le rendre auto-suffisant si vous placiez des panneaux solaires dessus". Un an plus tard, le milliardaire amĂ©ricain a franchi le pas. Il y a encore Ă peine quelques jours il avait presque fait machine arriĂšre en dĂ©clarant "Il faut que je me concentre sur Tesla et SpaceX et c'est plus que suffisant. Mais je me suis effectivement engagĂ© Ă publier un design". Une capsule Ă©conome Les croquis figurant dans le document dĂ©voilĂ© par les Ă©quipes de Tesla et de Space X rĂ©jouiront les amateurs de science-fiction. A mi-chemin entre un vaisseau spatiale et une simple capsule de fer longue de quelques mĂštres, le design laisse apparaĂźtre des formes profilĂ©es on ne peut plus futuristes. Mais malgrĂ© la gĂ©omĂ©trie de l'appareil optimisĂ© pour assurer de bonnes performances au systĂšme, "le confort" sera "maintenu" pour la vingtaine de passagers qui prendront place dans cet appareil, explique les auteurs du document. PerchĂ©s sur des pylĂŽnes, les capsules seront propulsĂ©es dans des tubes par un champ magnĂ©tique gĂ©nĂ©rĂ© par une version du moteur Ă©lectrique utilisĂ© sur la voiture Ă©lectriques Tesla S et alimentĂ©es par l'Ă©nergie solaire. Afin d'Ă©viter les frottements Ă l'intĂ©rieur des tube, des "coussins d'air pressurisĂ©" sont prĂ©vues. Et les ingĂ©nieurs ont mĂȘme prĂ©vu des systĂšmes permettant d'Ă©viter tout tremblement de terre par un savant systĂšme d'articulations souples qui permettent d'Ă©viter que les "tubes ne soient rigidement fixĂ©s Ă aucun point". La capacitĂ© annoncĂ©e est de 840 passagers par heure ce qui est largement suffisant pour " transporter les 6 millions de passagers qui voyagent entre Los Angeles et San Francisco chaque annĂ©e", prĂ©cise aussi le document. Des projets similaires CoĂ»t de la rĂ©alisation de ce projet pharaonique 6 milliards de dollars. Une somme dĂ©risoire par rapport aux 68 milliards du projet de train Ă grande vitesse rĂ©cemment approuvĂ© par les autoritĂ©s californiennes! Autre surprise, Elon Musk assiure pouvoir rentabiliser un tel investissement en vendant un aller-simple pour seulement 20 dollars. Reste Ă savoir si ce richissime gĂ©nie pourra trouver des partenaires financiers. Car pour le moment, d'autres projets similaires Ă celui d'Elon Musk n'ont jamais vu le jour. Comme celui de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine ET3. Ou encore celui de "Swissmetro", un train Ă "sustentation magnĂ©tique souterrain" sans contact avec les rails capable de relier BĂąle Ă Zurich en 15 minutes et restĂ© en suspens depuis 2009 par manque de moyens financiers. La technologie en tout cas est au point. Elle est utilisĂ©e pour assurer la desserte entre la ville de Shanghai et son aĂ©roport depuis 2003. Les 30 km sont parcourus en un peu moins de 8 minutes. Quant aux japonais, ils ont dĂ©jĂ rĂ©alisĂ© un record de vitesse en utilisant ce systĂšme 581 km/h.
Unpremier test public de lâHyperloop a eu lieu mercredi 11 mai aux Etats-Unis. Test rĂ©ussi. LâHyperloop est le projet amĂ©ricain de train supersonique tellement innovant que
Câest la fĂȘte fin fĂ©vrier, aprĂšs 41 ans de carriĂšre, Patrick a pris sa retraite. Pour lâoccasion, il a ressorti son ancien costume, une livrĂ©e orange voyante, mais trĂšs Ă la mode au dĂ©but de sa carriĂšre, Ă la fin des annĂ©es 1970. Sa tournĂ©e dâadieu terminĂ©e, le presque quinquagĂ©naire est dĂ©sormais cantonnĂ© dans un hangar. Oui, Patrick est un train. Ce surnom a Ă©tĂ© donnĂ© au TGV 01, le premier train Ă grande vitesse Ă circuler entre Paris et Lyon, faisant passer le temps de trajet de quatre Ă deux heures. Paris-Berlin en une heure Aujourdâhui le successeur de Patrick sâappelle hyperloop. Un vieux » concept repris et dĂ©veloppĂ© par Elon Musk, le propriĂ©taire de Tesla et Space X il sâagit dâun train Ă sustentation magnĂ©tique, se dĂ©plaçant Ă lâintĂ©rieur dâun tunnel sous-vide dâair, pour neutraliser la perte de vitesse inhĂ©rente aux frottements. Vitesse moyenne 1 000 km/h, soit un peu plus que lâallure de croisiĂšre dâun Airbus A380. Hausse du coĂ»t de lâĂ©nergie oblige, lâhyperloop sera alimentĂ© par des panneaux solaires installĂ©s sur les tubes dans lesquels il circulera, et aussi par lâĂ©nergie du freinage, rĂ©cupĂ©rĂ©e. Ă lire Hyperloop les incertitudes Ă©conomiques du train supersonique Trois entreprises sâaffrontent actuellement pour dĂ©velopper lâhyperloop les AmĂ©ricaines Virgin Hyperloop One dans laquelle la SNCF a investi, Hyperloop Transportation Technologies HTT, et la Canadienne Transpod. Et cocorico ! Deux de ces entreprises ont installĂ© un centre dâessai en France, en Haute-Garonne pour HTT et dans la Haute-Vienne, pour Transpod. Selon le directeur de Transpod, un ingĂ©nieur français, il est possible dâimaginer pour 2070 des lignes Ă trĂšs grande vitesse desservies par des hyperloops qui mailleraient » toute lâEurope. Le Français annonce ainsi un Paris-Berlin en une heure ou un Paris-Le Havre en 17 minutes â Paris Plages pourra aller se rhabiller⊠à condition, bien sĂ»r, de trouver les capitaux nĂ©cessaires Ă la construction de ces voies ferroviaires dâun nouveau genre. Elles pourraient coĂ»ter de 20 Ă 40 millions du kilomĂštre, contre 15 millions pour une voie de TGV. Autre projet de train du futur, lui aussi teintĂ© de bleu-blanc-rouge le Space train. Ă la diffĂ©rence de lâhyperloop, ce train ne se dĂ©placerait pas Ă lâintĂ©rieur dâun tube, mais sur des coussins dâair, reprenant un concept lâaĂ©rotrain dĂ©veloppĂ© dans les annĂ©es 1970 par un ingĂ©nieur français. Alors dĂ©passĂ© par le TGV, ce projet avait Ă©tĂ© abandonnĂ© en rase campagne ; les infrastructures de bĂ©ton construites pour les tests sont encore visibles au milieu des champs, prĂšs dâOrlĂ©ans. Mais le futur Space train nâaura pas le temps de rouiller, il devrait rouler Ă plus de 500 km/heure. Soit un Paris-OrlĂ©ans en 15 minutes. Du diesel Ă la batterie Dans cette bataille pour la vitesse, une autre course Ă lâinnovation est lancĂ©e, en lien direct avec les questions environnementales. Lâenjeu est de taille Ă lâĂ©chelle de la France, 50 % des Trains express rĂ©gionaux TER sont encore propulsĂ©s au diesel exclusivement, et 20 % sont Ă©quipĂ©s dâune double traction, Ă©lectrique et thermique. Or lâobjectif de la SNCF est de sortir du diesel en 2035. Pour rouler encore plus vert, plusieurs projets sont dĂ©veloppĂ©s, parmi lesquels le train Ă hydrogĂšne et autres trains Ă batterie. Dans le courant de lâannĂ©e 2022, les premiers TER Ă hydrogĂšne devraient ainsi ĂȘtre dĂ©ployĂ©s en France. Leur principe de fonctionnement une pile Ă combustible logĂ©e dans le toit de la motrice, produisant de lâĂ©lectricitĂ© grĂące au mĂ©lange de lâhydrogĂšne et de lâair ambiant, avec une puissance cependant limitĂ©e, permettant dâemmener 220 voyageurs, avec une autonomie de 600 kilomĂštres. MalgrĂ© cette limitation, les trains Ă batterie ont sans doute un grand rĂŽle Ă jouer pour dĂ©senclaver les territoires qui sont loin des mĂ©tropoles desservies par les lignes Ă grande vitesse. Puisquâils nâont pas besoin dâĂȘtre reliĂ©s Ă des catĂ©naires transportant lâĂ©lectricitĂ© pour fonctionner, ces trains Ă batterie pourraient ĂȘtre mis en service Ă moindres frais sur des petites » lignes dĂ©partementales ou locales qui nâont jamais Ă©tĂ© Ă©lectrifiĂ©es, comme câest le cas de 41 % des 30 000 kilomĂštres du rĂ©seau ferroviaire français. Une aubaine pour le dĂ©veloppement des campagnes et des petites villes. Le Maglev dans les startings-blocks Avec la France et la Suisse, le Japon est lâautre grand pays du train. Son modĂšle Ă grande vitesse, le Shinkansen, embarque dĂ©jĂ ses passagers Ă plus de 500 km/heure. BaptisĂ© Maglev, le train du futur japonais est Ă sustentation magnĂ©tique comme lâhyperloop, ce qui en fait un mode de transport trĂšs sĂ»r. DĂšs 2027, le Maglev reliera Tokyo Ă Nagoya en 40 minutes â contre 4 h 20 en voiture, 1 h 46 avec les trains actuels, et une heure en avion. Dâici Ă 2045, la ligne sera prolongĂ©e jusquâĂ Osaka, pour un Tokyo-Osaka en moins dâune heure â contre prĂšs de trois heures aujourdâhui. CoĂ»t du projet 55 milliards de dollars, un montant qui sâexplique notamment par le coĂ»t de la construction des infrastructures, car une partie des voies seront souterraines. Le train autonome » bientĂŽt en gare Comment faire face Ă la hausse du nombre de passagers, sur les grandes lignes, mais aussi dans les trains du quotidien, souvent bondĂ©s, par exemple en Ăle-de-France ? Pour y parvenir, deux solutions augmenter la capacitĂ© des trains â comme avec les TGV Duplex â ou bien augmenter la frĂ©quence et le nombre des trains sur les lignes existantes. Câest en partant de ce constat quâa Ă©tĂ© lancĂ©, en 2018, un projet de train autonome par un consortium rĂ©unissant la SNCF, lâInstitut de recherche technologique IRT Railenium, et aussi Bombardier, Bosch, SpirOps et Thales. Le grand atout dâun train autonome il sait optimiser sa circulation en suivant des modĂšles de conduite Ă la seconde prĂšs, mieux que ne pourront jamais le faire des conducteurs. En faisant circuler des trains autonomes coordonnĂ©s sur une mĂȘme desserte, il est possible dâoptimiser tout le systĂšme et de gagner en temps, en capacitĂ© et en ponctualitĂ©. Autre atout du train autonome il peut optimiser freinage et accĂ©lĂ©ration pour rĂ©duire sa consommation dâĂ©nergie. Mais avant dâĂȘtre envoyĂ© sur les voies, un train autonome doit aussi savoir dĂ©tecter des obstacles pour freiner avant le choc, ĂȘtre capable de lire » la signalisation et de faire remonter des informations sur les environnements traversĂ©s, et lâĂ©tat des voies, voire dialoguer » avec les autres trains â puisque les trains autonomes croiseront encore longtemps des trains conduits par des cheminots de chair et dâos. Enfin, le train autonome doit pouvoir faire son auto-diagnostic pour dĂ©tecter les pannes et anticiper les rĂ©parations, limitant ainsi les retards et les immobilisations. Soit un ensemble de capacitĂ©s qui vont bien au-delĂ de celles des mĂ©tros automatiques qui circulent de longue date Ă Lille ou Ă Paris ces mĂ©tros se dĂ©placent en effet dans des systĂšmes fermĂ©s », avec des portes paliĂšres qui empĂȘchent les chutes sur les voies. Ils ne dĂ©tectent pas les obstacles, uniquement les chocs. Un train circulant en systĂšme ouvert, avec des gares et des passages Ă niveau, doit, lui, pouvoir repĂ©rer avant le choc les obstacles potentiels vĂ©hicule en panne, branches ou vache Ă©chappĂ©e de son enclos. Cette capacitĂ© Ă comprendre » son environnement est explorĂ©e par SpirOps, lâune des entreprises embarquĂ©es dans le consortium qui dĂ©veloppe les futurs trains autonomes de la SNCF. Lâentreprise, qui sâest spĂ©cialisĂ©e dans la modĂ©lisation des comportements humains, participe au dĂ©veloppement des modules de conduite des trains autonomes afin quâils soient capables dâavoir les bonnes rĂ©actions en cas dâimprĂ©vu, mais aussi de comprendre et dâanticiper les comportements des voyageurs sur les quais. Le train autonome embarque donc des technologies trĂšs variĂ©es, parfois dĂ©jĂ existantes, mais quâil faut rendre plus robustes et plus fiables avant de pouvoir les utiliser dans un train. Il suppose aussi une Ă©volution de la rĂ©glementation sur les transports ferroviaires. LancĂ© en 2018, le projet de train autonome devrait voir les premiers prototypes de trains de fret et de TER en 2023. Les premiers trains autonomes pourraient ensuite ĂȘtre dĂ©ployĂ©s Ă partir de 2026 ou 2027 sur tout le territoire français.
VirginHyperloop One prévoit denvoyer un pod de 8,5 mÚtres de long sur un ensemble de pistes dans le Nevada. En mai 2017, un pod a lévité sur une piste dessai distincte au Nevada pendant 5,3
La SNCF a confirmĂ© avoir participĂ© Ă la deuxiĂšme levĂ©e de fonds de 80 millions de dollars d'une des deux start-up qui planchent sur l'Hyperloop, le projet de train ultra-rapide imaginĂ© par l'industriel Elon Musk. Du projet d'Hyperloop, cette capsule circulant Ă une vitesse folle dans un tube, au TGV du futur, il n'y a qu'un pas... que la SNCF aimerait bien franchir ! D'aprĂšs BFM Business, les chemins de fer français auraient en effet participĂ© Ă la deuxiĂšme lĂ©vĂ©e de fonds organisĂ©e par Hyperloop Technologies depuis renommĂ©e en Hyperloop One, une des deux start-up travaillant sur ce projet futuriste. OpĂ©ration qui lui a permis de lever un total de 80 millions de dollars. Une information confirmĂ©e ce mardi 10 mai par la SCNF qui n'avait pas souhaitĂ© commenter l'information jusqu'ici. A LIRE AUSSI LâHyperloop de SpaceX se dĂ©gote un design auprĂšs des ingĂ©nieurs du MIT VOS INDICES source Cette levĂ©e de fonds a Ă©galement Ă©tĂ© souscrite par GE Ventures, 137 Ventures et Kholsa Ventures, dont la mise de 26 millions de dollars avait Ă©tĂ© annoncĂ©e en mai 2015, mais aussi par les participants de la premiĂšre levĂ©e de fonds Formation8, Sherpa Capital, Caspian Venture Capital, Zhen Capital notamment et par le fonds d'investissement français Partech Ventures. Un train roulant Ă 1200 km/h AprĂšs avoir Ă©tĂ© prĂ©sĂ©ntĂ© dans un livre blanc en 2013, ce projet portĂ© par l'industriel Elon Musk prĂ©voit un mode de dĂ©placement qui pourrait atteindre 1200 km/h, ce qui permettrait de rĂ©aliser le trajet entre San Francisco et Los Angeles en trente minutes ! Ce rĂ©seau de transport futuriste prĂ©voit que les capsules transportant les passagers circuleront dans des capsules circulant dans des tubes basse-pression grĂące Ă un champ magnĂ©tique gĂ©nĂ©rĂ© par des moteurs Ă induction. A LIRE AUSSI "Il vaut mieux 10 000 personnes qui vous aident que 10 000 likes sur Facebook", lance le CEO d'Hyperloop Deux start-up travaillent actuellement sur ce projet la premiĂšre, Hyperloop One, a prĂ©vu de rĂ©aliser ses premiers essais sur un terrai d'essai dans le Nevada dont la construction doit dĂ©buter cette annĂ©e. C'est elle qui vient de rĂ©aliser la levĂ©e de fonds. La deuxiĂšme, Hyperloop Transportation Technologies, a annoncĂ© en mars dernier travailler sur un premier tronçon Ă grande vitesse en Slovaquie.
Commecela avait Ă©tĂ© dĂ©jĂ envisagĂ© dĂšs 2010 avec le projet de l'A30X [133] et selon les propos de Fabrice BrĂ©gier [69], le nouvel appareil pourrait ĂȘtre un appareil bicouloir, dont le cĆur de gamme remplacerait l'actuel A321 neo, et adopter la dĂ©nomination de A230. De ce fait, l'A220 pourrait notamment gagner en capacitĂ© pour remplacer l'actuel A319 neo, mais aussi en partie l'A320 neo.